On va vous parler dans cet article de la Busnes, que l’on peut parcourir avec son propre canoë ou kayak. La Busnes, c’est une petite rivière de douze kilomètres à peine, à dix minutes de Béthune, dans le Pas-de-Calais.
Les élus du secteur ont compris l’intérêt touristique que représente cette rivière, aussi petite soit elle. Ils ont aménagé deux quais d’embarquement et de débarquement pour canoës-kayaks dans la commune de Robecq, histoire de créer un vrai parcours. Et… ça nous facilite grandement la vie !
L’autre avantage est que le faible courant permet de réaliser le circuit dans les deux sens, en aller-retour. C’est bien plus simple à gérer niveau transports, puisqu’il n’y a pas de navette à prévoir entre les points de départ et d’arrivée.
Le nécessaire pour cette balade
- Indispensable : il vous faudra votre propre canoë, kayak, ou packraft, étant donné l’absence de loueur officiel. Un Itiwit de Décathlon par exemple (tests ici). Ou tout autre kayak : le guide ici.
- Une casquette, de la crème solaire, un gilet de sauvetage, etc. La liste de l’équipement du kayakiste ici.
Les loueurs sur la Busnes
Il n’y a pas, aujourd’hui, de loueur de canoë-kayak sur la Busnes, à Robecq. Il vous faudra obligatoirement avoir votre propre matériel, rigide ou gonflable, avant de vous lancer à l’assaut de la rivière. Quelques randonnées sont toutefois organisées l’été par l’office de tourisme local.
Le topo kayak sur la Busnes
Départ théorique : des étangs de Robecq.
Arrivée : au terrain de football de Robecq.
Distance : 2,1 kilomètres et 4,2 aller-retour.
Durée : 1 h 30 / difficulté : facile. (Le point de départ est sur la gauche du plan et non à droite comme indiqué).
Un circuit officiel a été créé, en lien avec la fédération française de canoë-kayak. Il n’est pas très long : 2,1 kilomètres. Le point de départ se trouve normalement au niveau des étangs de Robecq (voir la photo ci-dessus et la carte ci-dessous), à côté d’un grand parking et non loin du canal d’Aire.
Des panneaux de signalisations ont été installés aux abords, ainsi que plusieurs indications de sécurité et bons conseils de pratique.
Le point d’arrivée se situe quant à lui à proximité immédiate du stade de Robecq, avec là aussi un parking gratuit, mais aussi des tables de pique-nique avec des poubelles. L’endroit est calme et bien aménagé.
Nous, nous avons décidé de nous mettre à l’eau à cet endroit, et non aux étangs. On a ensuite remonté le cours d’eau avant de faire demi-tour pour redescendre la rivière cette fois dans le sens du courant.
C’est sûr : à l’aller, vous devrez pagayer un peu plus, mais ce n’est pas si difficile ! Vous prolongerez ainsi le plaisir et vous apprécierez de vous laisser porter par le courant au retour…
Attention : ces deux quais d’embarquement et de débarquement sont les seuls possibles d’utiliser. Les autres se trouvent sur des terrains privés.
À quoi s'attendre ?
La balade « officielle » est plutôt courte. Elle est pas mal si vous débutez ou si vous n’avez pas beaucoup de temps devant vous.
Le parcours est sinueux. Vous passerez derrière beaucoup de maisons. Vous apercevrez beaucoup de nids de poules d’eau, mais aussi beaucoup de canards. Au printemps, veillez à ne pas trop les approcher. Laissez-leur le temps de se mettre à l’abri avec leurs petits.
Lors de notre test (en mai), le débit n’était déjà pas très élevé, mais cela varie beaucoup d’une semaine et d’un mois à l’autre. Il était malgré tout suffisant pour naviguer, sans frotter le fond, avec un kayak gonflable. Un mètre avec plusieurs codes couleurs a été installé au point de départ des étangs pour vous aider à savoir si la rivière est navigable ou non.
Peut-on aller plus loin ?
L’autre partie de la Busnes n’a pas été validée par la fédération de canoë-kayak car un tunnel, une sorte de « tube » de quelques mètres, doit être traversé. Et un barrage est techniquement franchissable à l’aller, mais pas au retour, explique le quotidien régional La Voix du Nord dans son article consacré à la création de ce circuit.
Le panneau d’information planté à l’arrivée va plus loin : « La Busnes poursuit ensuite son cheminement et emprunte une partie plus encaissée : deux longues lignes droites, résultant d’un travail de l’homme sur le cours d’eau, qui conduisent à Saint-Venant. C’est là que la Busnes se jette dans la Lys canalisée.«
À vous de voir, donc, si vous souhaitez pousser jusqu’à Saint-Venant. Évitez en tout cas de prendre des risques… L’ancien élu béthunois Henri-Claude Honnart, décédé aujourd’hui, évoquait cette portion de la Busnes en canoë-kayak sur son blog.
Si vous cherchez d’autres idées de sorties en canoë-kayak dans les Hauts-de-France, n’hésitez pas à vous plonger dans notre carte de France.
Les recommandations
On le rappelle sur chaque article, il est important d’avoir une pratique sécurisée et respectueuse de l’environnement. Comme tout activité en nature, le canoë-kayak peut être dangereux :
- Ne vous lancez dans la descente que si vous savez nager.
- Organisez ces descentes à plusieurs, en cas de défaillance physique.
- Équipez-vous : gilets de sauvetage, casque, etc.
- Faites un repérage ou renseignez-vous sur l’état du cours d’eau, qui peut être très dégradé en fonction des conditions ou événements climatiques (courants, vagues, etc…)
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Les informations fournies dans cet article le sont à titre indicatif, et n’engagent en rien la responsabilité de son auteur. Il appartient au lecteur et kayakiste de les vérifier sur place et de se renseigner sur l’état et le débit de la rivière.