Descendre la Loire en canoë ou en kayak est le rêve de bon nombre de sportifs amateurs. Des dizaines, même centaines, de kayakistes français et étrangers franchissent le pas chaque année et racontent leur expérience, leurs joies et leurs déconvenues sur Internet ou sur les réseaux sociaux.
On les compile dans cet article pour vous plonger dans cette aventure, mélange étonnant de longue solitude et de brèves rencontres inoubliables.
Un jour de confinement, Céline reçoit un message d’une amie : « Et si on descendait la Loire en kayak ? » Aucune hésitation, c’est un grand « oui ». Même si elle se trouve alors à plus de 9000 kilomètres du plus long fleuve de France. Voilà les deux amies embarquées dans une descente de 700 kilomètres de Roanne à Nantes, dans un kayak gonflable, qu’elles apprennent à maîtriser.
La descente de Loire en kayak est loin d’être une partie de plaisir, souligne le duo.
Ces galères ont donné l’idée aux deux amies de créer une carte en ligne, recensant les divers obstacles rencontrés au cours de la descente de la Loire en kayak. Elle mérite d’y jeter un coup d’oeil avant de se mettre à l’eau.
Une anecdote que vous lirez : les deux amies avaient commandé un livre, qu’elles n’ont pas reçu à temps. Le guide est utile pour préparer son aventure.
Quentin, lui, est parti du Puy-en-Velay en août 2021 pour 27 jours et un millier de kilomètres de kayak. Il raconte en détails son aventure sur le site Internet de Canoë-kayak magazine. Il avait aussi nourri son compte Instagram de photos et de stories tout au long de sa descente de la Loire en kayak. Vous pouvez la revivre en remontant le flow de publications.
En juin 2022, 95 kayakistes de onze nationalités différentes ont pris le départ de Roanne avec un seul objectif : descendre la Loire le plus vite possible. Et c’est Jean-François Boucher et Pieter Paauw qui l’ont emporté.
Précision importante : les concurrents n’avaient droit de naviguer qu’entre 6 heures et 22 heures chaque jour. Ils devaient également s’arrêter tous les deux cents kilomètres, le temps d’un check-up santé. Le récit complet des aventuriers dans le journal Ouest-France.
La Loire dans un kayak "Do it yourself"
Nicolas Lepreux, originaire du Pas-de-Calais, a poussé le défi encore un peu plus loin. Il a construit lui-même son kayak biodégradable, en bois et lin enduit d’une résine naturelle, avant de se lancer dans la descente de la Loire. Un parcours qu’il n’a malheureusement pas terminé, en raison d’un accident. Mais ce n’est que partie remise.
Thibault s’est lui aussi lancé le défi de descendre la Loire. Problème : il a opté pour un kayak gonflable inadapté à ce genre d’aventure. Le matos s’est déchiré pas longtemps après son départ.
Il a vite dû trouver une solution et louer une embarcation rigide afin de poursuivre la descente. Il raconte son expérience dans un documentaire d’une demi-heure.
La Loire à pied, puis en kayak
Voilà un autre double défi : celui de Morgane Le Moelle. La Française a d’abord remonté la Loire à pied, avant de descendre le fleuve en kayak. Un sport qu’elle ne maîtrisait pas. « C’est un peu un saut dans le vide pour moi là », raconte-t-elle dans l’un de ses vlogs quotidiens diffusés sur sa chaîne YouTube.
Complication supplémentaire : elle s’est lancée en pleine période de sécheresse, en août 2022. Autant dire que le kayak a souvent frotté le fond de la Loire…
Et peut-être vous ?
Beaucoup d’autres kayakistes amateurs ont témoigné de leur expérience sur les réseaux sociaux ou sur YouTube. Et beaucoup d’autres leur embrayeront le pas. Nous enrichirons cet article au fil des découvertes. N’hésitez pas à nous partager vos trouvailles en commentaires, ou en message privé, afin d’étoffer cette liste. À très vite, sur la Loire ou ailleurs, pour de nouvelles aventures !