Le kayak gonflable Yakkair Full HP de BIC rebaptisé Air Breeze par Tahe : le test

On consacre cet article à l’un des produits star de BIC Sport, le kayak gonflable Yakkair Full HP. On n’aura aucun mal à vous en parler, puisqu’on utilise sa version deux places pour la grande majorité de nos sorties depuis déjà deux ans.

[ACTUALISATION] Le Yakkair Full HP a changé de nom et s’appelle désormais… Air Breeze Full HP. Pourquoi ? Tout simplement parce que la marque BIC Sport a été rachetée par l’Européen Tahe Outdoors. Le kayak, lui, ne change (presque) pas.

Haut de gamme
Résultat global
4.3/5
Confort
4.5/5
Solidité
4.6/5
Transport
3.8/5

Le prix du Air Breeze Full HP

Décathlon commercialise désormais ce canoë-kayak gonflable aux couleurs de Tahé et au prix de 1095 euros (uniquement disponible en deux places). Soit un peu moins cher qu’au moment de la commercialisation par BIC Sport en 2017.

La présentation de l’ex-Yakkair

kayak Yakkair Full HP marais audomarois

Le kayak Yakkair Full HP de Bic Sport a été présenté comme révolutionnaire dès sa sortie, en 2017. Pourquoi ? Parce que c’était le premier kayak gonflable à utiliser la technologie Drop Stitch. On imagine que, comme nous avant l’achat, le Drop machin chose ne vous parle pas trop… Sans tomber dans les détails, c’est la même technologie qui a fait ses preuves pour les stand up paddle gonflables. Des milliers de fils de polyester lient les couches supérieure et inférieure et permettent de gonfler le kayak sous haute pression.

L'intérieur du kayak gonflable Yakkair Full HP

Le résultat est top : une fois gonflé, le canoë-kayak est bien rigide, solide et plutôt léger, avec un fond bien plat. Pour cet aspect-là, on valide.

Côté technique d’ailleurs, la version deux places mesure 4,10 mètres de long, 85 cm de largeur et pèse 15,5 kilos.

Le test du Yakkair Full HP

kayak Yakkair Full HP 2

 

Le Yakkair Full HP 2 monté (c’était la première fois)

Ces deux dernières années, on a essentiellement utilisé notre Yakkair sur rivière, en solo ou en duo. Vous pourrez lire plusieurs récits de virées sur ce site. Globalement, on en est satisfait. Déjà, parce qu’il n’est pas compliqué à transporter (il tient dans un coffre de voiture, type Scénic), qu’il n’est pas trop encombrant dans un appartement, et qu’il se gonfle en quelques minutes à peine.

Le kayak s’est avéré stable et maniable, bien que la prise au vent, quand ça souffle bien, peut être assez désagréable. Mais n’oublions pas que ça reste un gonflable… Après deux ans de pratique, on n’a pas encore connu de sérieux problèmes (à part quelques bricoles listées dans les « moins », ci-dessous).

Le point négatif, s’il faut en trouver, serait peut-être son rangement, pas si simple la première fois, surtout que la notice n’est pas des plus claires.

le test en mer

kayak full hp blankenberge

On avoue, on a un peu déchanté. On l’a testé à deux reprises en mer : une fois à Blankenberge, non loin de la station belge huppée Knokke-le-Zoute (mer du Nord), et une autre fois près de Pornic (océan Atlantique). La première sortie, sur mer calme, a été plus efficace et agréable que la deuxième, sur mer un peu plus agitée. Le pare-vague situé à l’avant du kayak est petit et n’empêche pas vraiment l’eau d’entrer, ce qui fait que l’engin s’est vite rempli et a commencé à couler… Pas pratique. Cela dit, il fallait s’y attendre pour un kayak au cockpit ouvert.

Les + du Yakkair full HP

  • La rapidité de gonflage. En 10-15 minutes, le kayak est gonflé et prêt à l’emploi.
  • Sa grande capacité de chargement. C’est bien pratique pour de plus ou moins longues expéditions, qui nécessitent beaucoup de matériel. Les élastiques à l’avant et à l’arrière sont bien pratiques pour glisser un bidon hermétique. Petit « + » anecdotique, mais bien sympa : les poches de rangement à l’arrière des sièges.
  • Sa stabilité. On ne s’est encore jamais renversé. Ah si, une fois, mais sur mer agitée.
  • La souplesse. C’était l’un de nos critères d’achat : la version deux places du Yakkair Full HP peut tout aussi être utilisée seul. On ne se voyait pas (surtout le banquier) acheter deux kayaks, pour s’adapter aux sorties.
  • Sa robustesse. Pour l’instant, en deux ans d’utilisation, nous n’avons pas eu de gros problème avec ce kayak. Même après avoir raclé quelques fonds de rivières.
  • Son poids. Il fait certes mal aux épaules (lire ci-dessous), mais une fois gonflé on ne peine pas à le transporter, entre les poignets avant et arrière et la ligne de vie intérieure.

LEs –

  • Son transport. Le sac est peut-être un peu gros et le kayak plutôt lourd à transporter sur le dos. Ce n’est pas le top s’il y a de grosses distances de marche, avant la mise à l’eau (aïe les épaules). Mais le sac reste quand même plus confortable que d’autres de ses concurrents.
  • Le repliage. La notice n’est pas des plus détaillée, dommage. On vous conseille de déplier, et surtout de replier le Full HP dans votre jardin dans un premier temps, pour choper le coup de main.
  • Quelques finitions à améliorer. Au bout de deux ans d’utilisation, les attaches des sièges ont un peu souffert. Tout comme le bouchon de vidange, qui avait tendance à se faire la mal. Mais quel kayak ne s’use pas au fil des utilisations ?
  • Le pare-vague. Il est trop petit pour parer les vagues. La ligne de vie, située à l’intérieure, empêche en théorie d’installer une jupe.

1 réflexion sur “Le kayak gonflable Yakkair Full HP de BIC rebaptisé Air Breeze par Tahe : le test”

  1. bonjour,
    Au delà de l’espace de stockage (garage) et de la contrainte de transport sur le toit (prise au vent pour un rigide) de la voiture (encombrement dans le coffre pour un gonflable), je cherche à lister tous les arguments objectifs pour choisir entre un Full HP3 et un Tahe Bornéo, sachant que les 2 peuvent être utilisés seul, à 2 adultes, voire avec un enfant, ce qui répond à mon besoin.
    Par exemple :
    – le Bornéo aura une meilleure glisse, mais la différence est elle aussi grande ?
    – on est assis au sec dans le Bornéo.
    – est ce que le Full HP3 garde aussi bien le cap que le Bornéo grâce à sa carène de type trimaran ?
    – les 2 sont plutôt conçus pour un usage en mer et plan d’eau calme. Les 2 peuvent ils néanmoins encaisser une descente de rivière avec des passages un peu agités, telle que l’Ardèche ?
    – je suppose que la durée de vie du Bornéo est bien supérieure, donc sa valeur marchande reste plus intéressante si après qq années on souhaite s’en séparer.
    Merci d’avance si vous prenez qq minutes pour répondre à mes interrogations.
    François.

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